adriennelautere

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Adrienne Lautère

1886- vers 1964

 

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Cette auteure, d'origine hollandaise a publié, sous trois noms différents, des romans, des essais et des recueils de poésie.

 

Oeuvres poétiques

- Adrienne Heineken (nom de jeune fille): Amours de rampe, 1909.

- Adrienne de Lautrec (pseudonyme): La révolte, 1912.

- Adrienne Lautère (nom du mari): Amour et Sagesse, 1920.

 

"Adrienne Lautère" est le nom le plus souvent utilisé pour

les autres oeuvres.

 

- 1905: La vieille grand'mère et la petite fille (théâtre)

- 1910: Quatre peintres hollandais (dans l'Art et les artistes, avril-septembre 1910, p. 253-261)

- 1913: Le bon exemple (roman)

- 1920: Lettres de la Hollande neutre 

- 1925: Le corrupteur (roman)

- 1928: L'enfant prodige (roman)

- 1929: Six et quart (roman)

- 1931: Simone Ablond (roman)

- 1943: Un gentilhomme au temps des Précieuses, Monsieur de Sévigné (biographie-essai)

- 1946:Madame d'Aulnoy et sa mère (roman)

- 1950: Le Bon vieux temps (théâtre)

- ?: L'âme latine de M. Louis Couperus, romancier hollandais. (biographie)

 

 

   Adrienne Lautère n'a sans doute rien fait pour s'attirer la sympathie de certaines de ses consoeurs. Dans le même poème intitulé "La vraie compagne" (Amour et Sagesse, 1921), elle écrit:

"Les régiments de l'énergie

montant à l'assaut de la vie,

comptent des femmes dans leurs lignes.

Que ton coeur d'homme se résigne!"

 

et quelques strophes plus loin:

"J'exècre le mot "féministe",

synonyme d'iniquité."

 


 

Liens directs vers mes autres sites:

  Poétesses d'expression française

 et

 (Marie DauguetHélène Vacaresco, Anne de RohanBlanche Sahuqué,

 Jeanne DortzalGérard d'HouvilleAdrienne Lautère,

 et Théâtre de femmes

 

 

Mon âme est dévouée à deux muses charmantes,

dissemblables surtout dans l'art et la façon

qu'elles ont de m'aimer et d'être mes servantes.

J'ignore de leur coeur les étranges raisons,

 

et ne saurai jamais laquelle je préfère;

si c'est la nonne ou la bacchante. Toutes deux,

dans le constant souci qu'elles ont de me plaire,

écartent de mon front les rêves ténébreux.

 

Et les remerciant de la fidèle escorte,

je veux, baisant leurs yeux au moment de mourir,

leur confier mon oeuvre, afin qu'elles la portent

dans leurs pieuses mains aux siècles à venir.

 

(Adrienne Lautère: Extrait de "Amour et Sagesse", 1921.)

 


 

Dans Fémina 15 février 1910


 

Lautrec Fémina 15-fev 1910.jpg